Biographie de Dominique Pichard

Photographe professionnel depuis 1997, Dominique Pichard quitte le confort d'un laboratoire photo où il exerce depuis une dizaine d'années pour se plonger dans le vaste univers de l'indépendance dès 2007. 

Musicien et acteur des milieux alternatifs, il commence à se faire la main en arpentant les scènes de festivals et salles de concerts de son Alsace natale à la Bretagne. 

Il publie rapidement dans la presse tattoo internationale, parcourant le monde au gré des conventions de tatouage qu'il couvre notamment pour le magazine Rise pendant 10 ans. 

Fin 2013, il entame une résidence à la Bibliothèque Humaniste de Sélestat, où il développe des projets artistiques et expose les photos du chantier monumental jusqu’à la fin de sa restructuration en 2018. Entre plusieurs voyages sur les 5 continents, il organise deux expositions hors les murs intitulées De Chair et d’Encre et A corps écrits. Les 12 ans de documentation sur le tatouage prendront forme dans l’ouvrage “Figures Libres” co-écrit par la journaliste Laure Siegel aux éditions Noire Méduse.

En mars 2015, il rejoint l’atelier M33 à Strasbourg où il installe son studio. Il y co-préside le collectif d’artistes du même nom avec la photographe Paola Guigou, y développe progressivement d'autres approches du métier comme la réalisation vidéo ou le photojournalisme pour la presse d'information nationale (ARTE, Médiapart...).

La somme de ces expériences donne naissance à une démarche plus engagée dans le cadre de trois résidences artistiques toujours en cours:

• Maison des Ados de Strasbourg : depuis 2016, il documente les activités de la structure, forme les professionnels du médico-social et son public en vue d’un travail de création immersif lors d’ateliers de médiation par l’image.

• Emmaüs Scherwiller : depuis 2018, il forme les compagnons en vue d’un travail de documentation qui deviendra la série photographique “Le Grand Dérangement”, présentée en septembre lors du festival Caritatif Compagnons d’encre, coordonné par l’artiste en résidence et le collectif M33.

À mi-temps entre les tiers-lieux M33 à Strasbourg et l’Oasis Multikulti à Mietesheim, ses projets actuels s’axent vers la création du lien via la construction de projets inter-structurels à portée sociale et artistique et multidisciplinaires, sur la collecte de mémoire auprès de publics larges et variés par le prisme du projet Passages, ainsi que sur le développement des alternatives économiques et culturelles.